Le rallye Lyon-Charbonnières 1967




Vic Elford (Porsche 911S) en pleine attaque

Le rallye Lyon-Charbonnières est l'une des épreuves phares du rallye hexagonal. Créé en 1947, il s'agit de l'un des plus anciens rallyes disputés en France. Son histoire est riche de nombreuses éditions marquantes où plusieurs grandes marques, plusieurs grands noms se sont illustrés. Je vous propose aujourd'hui de vous transposer trente-cinq ans en arrière, pour le 20ème "Lyon - Charbonnières - Stuttgart-Solitude"...

Nous sommes en 1967. Le championnat du monde n'existe pas encore, mais plusieurs marques sont impliquées en rallye, à des niveaux divers. On pense en particulier à BMC, qui avec ses Mini vient de remporter le rallye de Monte-Carlo, cette fois avec Aaltonen. Mais l'ère des Cooper S triomphantes est en voie d'achèvement. Citroën n'est pas en reste, sa fabuleuse DS poursuivant une riche carrière en compétition entamée dès la fin des années cinquante et qui s'achèvera au milieu des années soixante-dix. D'autres équipes sont en pleine progression et vont petit à petit s'imposer à leur tour sur tous les terrains. En premier lieu Porsche, qui va bientôt dominer ses adversaires avec notamment les différentes évolutions de sa 911. Ensuite Alpine, avec sa légère et vive berlinette A110 parfaitement adaptée aux rallyes. Ensuite Lancia, qui avec ses Fulvia est de plus en plus performante.

La fin des années soixante, c'est aussi l'époque des Ford Cortina Lotus, des Saab 96, des Renault 8 Gordini, des Alfa-Romeo GTA, des Opel Rekord, des Datsun 1600SSS, des BMW 2000, ...

Tout ce petit monde se confronte, suivant ses désirs, dans des épreuves aussi nombreuses que variées. Le rallye est alors un sport principalement européen.

Le championnat d'Europe des pilotes est le premier créé par la FIA pour les rallyes, en 1953. Bien qu'à ses débuts il ne soit qu'honorifique et n'intéresse que peu les constructeurs et les médias, il va progressivement évoluer. En 1967, seize manches comptent pour ce championnat, mais il faut savoir que personne ne le dispute dans son intégralité. Nous sommes alors à une époque charnière, car dès 1968 sera créé le championnat d'Europe des constructeurs, regroupant des épreuves différentes de celui des pilotes, et qui évoluera en 1970 en coupe internationale pour finalement aboutir en 1973 au championnat du monde.

Présentation du Lyon - Charbonnières - Stuttgart-Solitude 1967 :

Mais revenons au rallye Lyon-Charbonnières, quatrième manche du championnat d'Europe, qui se déroule les 17, 18 et 19 mars. Son parcours long de 1909 kilomètres, découpé en deux étapes, est alors bien différent de celui que nous connaissons aujourd'hui. Il se dispute en France, mais aussi en partie en Suisse et en Allemagne. On dénombre treize épreuves chronométrées, auxquelles il faut ajouter des liaisons souvent longues et difficiles qui entraînent de lourdes pénalités.

Les forces en présence:

Parmi les 101 équipages engagés, on trouve un fort contingent de Porsche. Aux voitures d'usines, des 911S confiées à Hanrioud et Elford, il faut ajouter de nombreux privés ou semi-privés tels que Buchet, Gaban, Garant, Schiller, Zasada (champion d'Europe en titre en groupe 2) sur 911S ou encore Dutoit, Dumousseu et Rey sur GTS. Porsche fait d'autant plus figure de favori qu'Elford vient de réaliser un splendide Monte-Carlo où il a finalement terminé à la troisième place, alors que Hanrioud est le dernier vainqueur en date du Lyon-Charbonnières.

Face aux voitures allemandes, Alpine nourrit de sérieuses ambitions. Il faut dire que les voitures dieppoises ont réalisé en 1966 un beau doublé avec Hanrioud et Vinatier. Cette année, l'usine engage officiellement une A110 1440 pour Vinatier et une 1600 pour Larrousse. Par ailleurs, Alpine peut compter sur Mauro Bianchi et Piot sur 1440, ainsi que sur Fiorentino, un authentique privé aligné avec une 1300.

D'autres marques espèrent signer un résultat de premier ordre. Citroën engage deux DS 21 pour Neyret et Ogier. Alfa Romeo est présente avec plusieurs GTA conduites par Rolland, Brandli, Labaune, et Ramuz-Caccia. Par ailleurs, il faudra certainement compter sur Lancia et ses Fulvia pilotées par René Trautmann, Claudine Trautmann et Lombardini. A noter aussi parmi les nombreux autres engagés la présence d'Audruet, Dupperey et Schligler sur R8 Gordini, ou encore de Maublanc ou Laurent sur BMW 2000. Quant aux Mini, le Lyon-Charbonnières ne fait pas partie de leur programme.


Bob Neyret sur Citroën DS 21

Première étape: Stuttgart-Solitude - Charbonnières :

Avant le départ, les voitures passent les vérifications techniques à Stuttgart-Solitude, en Allemagne. A noter que les autorités allemandes ont imposé aux organisateurs de contrôler le niveau sonore des échappements, ceux-ci ne devant pas dépasser 92 décibels. Cette exigence se transforme en une véritable farce, car pour atténuer le bruit, on a recours à de la laine de verre, des bouts de tissus ou de papier, ... qui une fois le contrôle passé sont retirés, les voitures retrouvant alors leur sonorité habituelle! Par ailleurs, les commissaires restèrent longtemps dubitatifs face aux Alpine équipées de huit projecteurs, mais ne trouvèrent rien dans le règlement limitant le nombre de ces accessoires.

Le rallye commence par une épreuve chronométrée sur le circuit de la Solitude, long de 1,142 kilomètres. Les concurrents, séparés en trois séries, partent toutes les cinq secondes et effectuent huit tours, soit un peu plus de 9 kilomètres. C'est Mauro Bianchi (Alpine 1440) qui signe le meilleur temps, suivi par Elford (Porsche 911S) à 9 secondes, Dutoit (Porsche GTS) à 12 secondes, Piot (Alpine 1300) à 29 secondes, Rolland à 37 secondes, etc... Claudine Trautmann est contrainte à l'abandon, le moteur de sa Fulvia ayant rendu l'âme, tandis qu'Andruet (R8 Gordini) connaît des problèmes de bougies et Buchet (911S) des soucis avec ses ressorts de soupape.

Les temps sont "corrigés" pour rééquilibrer les forces. Suivant les voitures, un coefficient est appliqué. Rolland se retrouve ainsi en tête avec 1minute et 9 secondes d'avance sur Elford, et 1 minute 10 secondes sur Bianchi.

Les concurrents rejoignent alors Oppenau, et disputent une course de côte de 7,5 kilomètres les menant à Zuflucht. Rolland réalise le meilleur chrono avec un temps inférieur de seulement deux dixièmes de seconde à celui de Bianchi. Vinatier sur Alpine est troisième de cette épreuve à cinq secondes, suivi de Larrousse à huit secondes. Dutoit perd une portière de sa Porsche GTS, tandis que Dumousseau lui aussi sur Porsche GTS jette l'éponge, boîte de vitesses cassée.


Jean Rolland sur Alfa Romeo GTA est
parti pour faire un grand rallye

Le rallye se poursuit en France, pour une nouvelle épreuve chronométrée, Saint Hyppolite - Maison Rouge, longue de 8 kilomètres. 91 voitures sont encore en course. Rolland, décidément très en forme, remporte l'épreuve, à nouveau pour un cheveu devant Bianchi, à seulement 8 dixièmes de seconde, tandis que Vinatier, Larrousse, Piot, Elford et Hanrioud sont dans un mouchoir, ce dernier étant à 6 secondes.

Le rallye gagne alors la Suisse pour deux nouvelles courses de côte, dominées par les Alpine. Dans la première, Rochefort-La Tourne, longue de 5 kilomètres, Larrousse réalise le meilleur temps devant Bianchi à deux secondes. Puis suivent Elford, Vinatier et Rolland. Andruet connaît un problème de refroidissement. Larrousse continue sur sa lancée, en remportant la deuxième, Butes - La-Côte-Aux-Fées, cette fois devant Bianchi, Vinatier et Florentino. Rolland, seulement neuvième, ne perd que sept secondes.

Le contrôle horaire de Saint-Claude est atteint sans difficulté. Andruet tente de réparer et perd ainsi beaucoup de temps. Bianchi remporte l'épreuve suivante, Craz - Hotonnes, d'une longueur de 12 kilomètres. Cette fois, les écarts sont plus importants, puisque Elford et Larrousse sont à 4 secondes, Piot à 17 secondes, et Rolland à 20 secondes. Les concurrents rejoignent ensuite Charbonnières, fin de la première étape. Vinatier est absent: il a abandonné en liaison sur casse moteur. Rolland conserve bien entendu la tête du classement général, avec 41 secondes d'avance sur Bianchi, 1 minute 7 secondes sur Larrousse et 1 minute 12 secondes sur Elford. Derrière, les écarts se creusent: Piot est à plus de deux minutes, tout comme Ramuz-Caccia, Fiorentino et Hanrioud à plus de trois minutes, etc... 85 équipages sont encore en course, 22 ont été pénalisés.

Deuxième étape: Charbonnières - Charbonnières :

La deuxième étape se veut plus sélective. Il faut dire qu'elle est constituée d'épreuves plus longues et plus difficiles. A noter que certains concurrents suisses ne vont pas plus loin, dont Ramuz-Caccia qui occupait la sixième place du général sur Alfa-Romeo GTA. En effet, leur participation à la première étape leur a suffit pour marquer des points dans leur championnat national!

Le rallye a rejoint Riotord, à 139 km de Charbonnières, pour le premier secteur chronométré de la deuxième étape, Riotord - Saint-Bonnet-Le-Froid, long de 20,5 kilomètres. Larrousse remporte le scratch pour seulement 3 dixièmes de secondes sur Elford. Piot suit à 10 secondes, et Rolland à 20 secondes. La liste des abandons continue à grossir. Andruet est sorti, et le moteur de Bianchi rend l'âme, comme précédemment celui de Vinatier. La fiabilité ne semble malheureusement pas être le point fort des berlinettes Alpine, par ailleurs très performantes.


Larrousse au volant de la seule Alpine A110 1600 engagée

L'épreuve chronométrée suivante, Le Moulinon - Entraigues est certainement l'une des plus belles du rallye. Rolland réalise une grande performance en remportant ce secteur long de 38 kilomètres. Elford s'accroche à 2 secondes. Piot et Fiorentino sont à plus d'une demi-minute. Larrousse commence à connaître des soucis avec sa boîte et perd plus de deux minutes. Les abandons se multiplient de plus en plus, 62 concurrents étant encore en lice.

Deux étapes de liaisons assez difficiles passent ensuite par le Burzet. Au total, 17 équipages sont pénalisés dans la premières et cinq dans la deuxième. Laurent, sur sa BMW 2000 personnelle, sort pour le compte à cause d'une plaque de verglas. Dans le secteur chronométré suivant long de 22 kilomètres, La Souche - Col de Meyrand, Rolland est le plus véloce et accroît encore son avance sur Elford deuxième. Toujours handicapé par une boîte de vitesses récalcitrante, Larrousse limite cependant les dégâts et ne perd qu'une trentaine de secondes sur Rolland. Piot connaît quant à lui des problèmes de refroidissement, une durite d'eau ayant éclaté. Il perd plusieurs minutes et toute chance de victoire.

Vic Elford

Les concurrents rejoignent ensuite Les Vans pour une épreuve de 42 kilomètres les menant à Malons. Décidément insatiable, Rolland signe le meilleur temps devant Elford qui ne lâche que 10 secondes. Derrière ce tandem, Piot, qui a réussi à réparer, est à 55 secondes de Rolland, tandis que Hanrioud, Zasada et Larrousse perdent de 1 minute et demi à 2 minutes.

Au classement général, Rolland possède maintenant 1 minute et 44 secondes d'avance sur Elford. Les Alpine de Larrousse et Fiorentino sont respectivement à 3 minutes 41 secondes et à 7 minutes. Quant à la Porsche de Hanrioud, elle est cinquième à plus de huit minutes et demi. On pourrait croire avec des écarts aussi importants que le classement ne changera plus. Mais comme nous allons le voir plus loin, il n'en sera rien!

Passé le contrôle de Vaison-La-Romaine, les 50 rescapés se lancent dans un nouveau secteur chronométré long de 18 kilomètres. Le festival Rolland continue. Derrière lui, les Porsche 911S réalisent un tir groupé: Elford est deuxième, à seulement 5 dixièmes, suivi de Zasada à 25 secondes et de Hanrioud à 42 secondes. Larrousse perd 46 secondes supplémentaires. Quant à Fiorentino, il sort et endommage son train avant. Il peut continuer, mais sa berlinette souffre alors d'un comportement anormal qui le gênera jusqu'à l'arrivée.

Arrive l'épreuve de Saint-Nazaire-Le-Désert - Barnave, longue de 28 kilomètres. La difficulté monte d'un cran. Les événements s'enchaînent. Pas moins de 23 concurrents sont pénalisés, dont Trautmann qui prend 2 minutes en raison d'une panne d'essence. Quant à Larrousse, dont la boîte de vitesses donnait des signes de fatigue depuis le Moulinon, il finit par exploser son moteur. Mais tout ceci est presque anecdotique en comparaison du grand coup de théâtre que connaît alors le rallye: Jean Rolland, qui dominait l'épreuve de la tête et des épaules depuis son commencement est contraint à l'abandon! La boîte de vitesses de son Alfa Romeo vient en effet de le trahir...

Elford hérite du commandement de l'épreuve. Très en forme, il en profite pour signer le meilleur temps en reléguant la Porsche de Zasada à près d'1 minute et 20 secondes! Suivent la BMW 2000 de Maublanc, la 911S de Hanrioud, la Lancia Fulvia de Trautmann, la 911S de Gaban, la DS21 de Neyret, et l'Alfa GTA de Labaune. Au classement général, Elford domine. Le deuxième, Hanrioud, est à près de dix minutes. Maublanc est troisième, Labaune quatrième, et Zasada cinquième.


Pierre Maublanc sur BMW 2000 TI

Les concurrents ne sont pas au bout de leurs peines. La météo qui jusqu'à présent avait été particulièrement clémente se dégrade. Le ciel s'est blanchi et la neige fait son apparition dans le dernier secteur chronométré, Chamaloc - Le Rousset, long de 14 kilomètres. Le choix des pneumatiques joue un rôle capital. Il s'avérera que les forts cloutages seront les mieux adaptés. Les Porsche dominent: Elford l'emporte, devant Hanrioud à 20 secondes, et Zasada à 36 secondes. Derrière les voitures allemandes, on retrouve l'Alfa de Gaban et les deux DS de Neyret et d'Ogier, auteurs d'une belle fin de rallye dans ces conditions piègeuses.

Au classement général au Rousset, Elford est en tête devant Hanrioud à 10 minutes 15 secondes, Maublanc à 13 minutes 8 secondes, Labaune à 13 minutes 25 secondes et Zasada à 14 minutes 15 secondes.

Cependant, le rallye n'est pas encore joué, les derniers rescapés devant encore rejoindre Charbonnières. Pour ce faire, ils doivent affronter une véritable tempête. Piot ne verra pas le contrôle horaire de Vassieux, il est en panne de moteur. Les premiers du classement général passent ce contrôle dans les temps, car ils ont la chance sur leurs suivants de pouvoir encore bénéficier de la lumière du jour. Derrière eux, plusieurs équipages pointent en retard, et sont pénalisés, tel Trautmann qui prend 2 minutes. Mais les conditions empirent, et au deuxième contrôle de Saint-Pierre-de-Cherennes personne n'évite la pénalisation, à l'exception d'Elford, qui réussit même l'exploit de pointer une minute en avance! Hanrioud prend 3 minutes, Trautmann et Neyret 6minutes, Gaban, Ogier et Schligler 7 minutes, Garant 11 minutes.

Mais il y a pire, tels Maublanc ou encore Dutoit qui après une sortie prennent respectivement 21 et 42 minutes, ou encore Laubane qui, pénalisé de "seulement" 15 minutes, commet l'erreur d'oublier un contrôle de passage et se voit à cause de cela mis hors course. Pour finir, arrivé cinquième à Charbonnières, Trautmann est rétrogradé à la septième place pour avoir commis une infraction au code de la route. Il conserve cependant sa première place de classe (Tourisme Spéciales).


Sans une pénalisation de 10 minutes
pour non-repect du code de la route,
René Trautmann aurait fini cinquième

Le classement général :

A la suite de toutes ces péripéties, le classement général est quelque peu chamboulé une fois arrivé à Charbonnières :

     1. Elford/David         (Porsche 911 S)      3h31mn30s
     2. Hanrioud/Foucher     (Porsche 911 S)      à 16'15"
     3. Zasada/Pach          (Porsche 911 S)      à 30'17"4
     4. Gaban/Jacquemin      (Porsche 911 S)      à 30'34"9
     5. Neyret/Terramorsi    (Citroën DS 21)      à 38'55"6
     6. Ogier/Pointet        (Citroën DS 21)      à 40'39"2
     7. Trautmann/Leyssieux  (Lancia Fulvia HF)   à 48'33"6
     8. Lier/Vaglio          (Sunbean Imp)        à 49'25"7
     9. Schligler/Couzian    (R8 Gordini)         à 50'14"
     10.Garant/Stoiko        (Porsche 911)        à 51'16"

Seuls 39 équipages atteignent Charbonnières, 35 étant classés.

Elford remporte de fort belle manière ce 20ème Lyon - Charbonnières - Stuttgart-Solitude. Bien sûr, on ne peut pas oublier la magnifique prestation de Rolland. Mais cela n'enlève rien à la performance d'Elford, surtout lorsque l'on considère qu'il a signé le meilleur temps au Rousset et qu'il est le seul à avoir évité la pénalisation à Saint-Pierre-de-Cherennes.

Finalement, le triomphe de Porsche est total, puisque les voitures allemandes réalisent un quadruplé. A ce succès, il faut ajouter la victoire de classe de Dutoit sur Porsche GTS en Sport et Sport Prototype. Les Citroën se sont bien replacées, Neyret et Ogier finissant aux cinquième et sixième places, Neyret remportant sa classe (Tourisme de série). Les Alpine quant à elles ont beaucoup trop souffert de problèmes de fiabilité. Alfa Romeo peut nourrir des regrets légitimes face à l'abandon de Rolland, qui a superbement marqué l'épreuve par son talent. Cependant, il est vrai qu'il aurait été difficile pour lui de conserver la tête avec l'arrivée de la neige.

En fin d'année, et après avoir aussi remporté le rallye des Tulipes et le rallye de Genève, Elford est sacré champion d'Europe du Groupe 3.

Quant au rallye Lyon-Charbonnières, il ne fera plus partie du championnat d'Europe mais continuera à écrire quelques unes des plus belles pages du championnat de France.

 

Philippe CALLAIS
pour le Team Forum Rally-Live (2002)

Merci à Beji

 

Sources :

* Jean-François Rageys, "Lyon-Charbonnières tourmenté", Sport Auto n°63, avril 1967
* Cyril Frey, "Les rallyes", Larousse, 1986

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